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David souhaite se lancer en Bourse mais ne sait pas par où commencer
information fournie par Le Particulier 13/09/2025 à 10:00

Comment commencer en Bourse quand vous disposez d’une épargne à investir de 400 euros par mois? ( crédit photo : Getty Images )

Comment commencer en Bourse quand vous disposez d’une épargne à investir de 400 euros par mois? ( crédit photo : Getty Images )

David, 32 ans, veut investir en Bourse mais se sent perdu face aux multiples choix et termes : ETF, PEA, assurance-vie, dividendes, PER… Il hésite entre gérer lui-même son portefeuille ou confier ce soin à un professionnel. Il cherche la meilleure approche pour débuter sans prendre de risques excessifs.

Sommaire:

  • La situation de David, qui a envie de se lancer en Bourse
  • Peur de perdre de l’argent et jargon technique: David s’initie à la Bourse
  • Un contrat d’assurance-vie, la base de l’investissement pour David
  • David ouvre un PER pour investir en Bourse de manière plus offensive
  • David ouvre un PEA et décide de faire du stock-picking sur des actions

La situation de David, qui a envie de se lancer en Bourse

David est né et a grandi à Dijon, où il travaille aujourd’hui comme responsable informatique dans le secteur de l’énergie. Il perçoit une rémunération de 60.000 euros brut annuels (3900 euros net mensuels après impôts). Le jeune homme a récemment acheté un T3 pour 200.000 euros, situé dans la vieille ville. Pour cette acquisition, il a vidé son Livret A et emprunté 180.000 euros. David rembourse chaque mois à sa banque 858 euros. Il aura terminé de payer son emprunt en 2050.

Sans renier sur ses sorties ni ses loisirs, le cadre informatique économise 400 euros par mois. Aujourd’hui, il souhaite investir cet argent dans la Bourse. Il veut profiter des opportunités des marchés pour mener ses différents projets de vie.

Mais David manque de culture financière et il ne sait pas comment procéder. De lui-même, il commence par:

Pourquoi David a raison d’investir en Bourse

En investissant en Bourse, le responsable informatique a pour objectif principal de se dégager un capital pour la retraite. Sur le long terme, David le sait, les actions constituent l’actif le plus rémunérateur. En effet, il a épluché les différents rapports de l’Institut de l’Épargne Immobilière et Foncière, or chaque année, l’IEIF compare les rendements des différents placements sur 40 ans. La dernière en date confirme la performance des actions par rapport aux autres actifs. Entre 1984 et 2024, elles affichent un Taux de Rendement Interne (TRI) de 11,80%, devant l’immobilier parisien (10,12%).
David se munit de sa calculette et réalise plusieurs simulations pour estimer son capital dans 10, 20 et 30 ans. Pour éviter les déceptions, il simule un rendement annuel de 8% et un rendement annuel composé. Au bout de 10 années, il aura versé 48.000 euros grâce à un versement périodique régulier (400 euros par mois). Cette somme peut engendrer près de 25.000 euros d’intérêts, pour un capital total d’environ 73.000 euros. Sur 20 ans, le capital versé s’élèvera à 96.000 euros et les intérêts à près de 135.000 euros. Et sur 30 ans, à peu près au moment de partir à la retraite, David peut disposer d’un capital d’environ 571.000 euros, dont 426.000 euros d’intérêts. Ces chiffres finissent de convaincre David d’investir son épargne en Bourse, même s’ils ne tiennent pas compte des frais ni de la fiscalité.

Peur de perdre de l’argent et jargon technique: David s’initie à la Bourse

Le premier bon réflexe de David avant d’investir est de se former au vocabulaire boursier. Pour cela, il feuillette la presse économique et se renseigne sur Internet, en commençant par le site de Boursobank. Il se rend aussi sur Place des investisseurs , «une association qui œuvre depuis plus de 50 ans à la promotion et à l’éducation de l’actionnariat individuel en France» . David y trouve de nombreux tutoriels et podcasts pour s’initier à la Bourse.

Il se familiarise avec les différentes classes d’actifs (actions, obligations, monétaires…), aux produits d’investissement (assurance-vie, PER, PEA…) et à l’importance de diversifier ses investissements. David évalue aussi sa tolérance au risque pour d éterminer son profil d’investisseur. Cette dernière étape va déterminer sa stratégie patrimoniale.

Le saviez-vous?

L’établissement du profil investisseur est une étape obligatoire avant de souscrire un produit financier. Les établissements le mesurent en fonction de votre tolérance au risque (êtes-vous prêt à perdre du capital? Quelle perspective de gain est attrayante pour vous?), de vos objectifs financiers, de votre horizon de placement et de votre capacité financière.

David présente un profil équilibré. Autrement dit, il est prêt à endurer des fluctuations du rendement de ses placements et des pertes modérées de capital. Pout être cohérent avec ce profil, son portefeuille doit se composer essentiellement de:

  • Une combinaison de titres d'emprunts (bons du Trésor, certificats de placement garanti, obligations d'épargne, obligations et débentures…),
  • Titres de participations (actions ordinaires et privilégiées),
  • Titres de fonds d'investissement qui investissent dans ce type de placement.

Est-ce le bon moment d’investir pour David?

Avant d’investir, le jeune cadre se demande si c’est le bon moment. En effet, le contexte géopolitique met les marchés sous tension ; il est difficile d’avoir une vision claire de leur évolution à court, moyen et à fortiori long terme. Le parfait market timing - ou l’art d’anticiper les mouvements financiers- est un exercice prédictif. Ses conclusions peuvent toujours être erronées. Personne ne peut réellement se targuer d’acheter au plus bas pour bénéficier d’une hausse future. Cependant, les perspectives de gain sur le long terme sont suffisantes pour apporter de la confiance aux investisseurs. Et comme David a pu aussi le lire, il est impossible de battre le marché. En clair: rien ne sert de vouloir faire des coups magistraux. Mieux vaut plutôt être régulier et patient pour tirer profit des marchés.

Un contrat d’assurance-vie, la base de l’investissement pour David

Avec son profil d’investisseur équilibré, le jeune homme décide de souscrire un contrat d’assurance-vie multisupports. Ce type de contrat va lui permettre de placer son argent à la fois sur des fonds en euros investis sur:

  • Des supports sécurisés, comme des obligations d’état,
  • Des unités de compte, type SICAV, actions ou fonds indiciels.

Pour David, cette forme de contrat est rassurante. Elle a un double avantage: garantir une partie du capital et permettre un potentiel bon rendement sur les marchés. C’est aussi un bon investissement sur le long terme, doté d’une fiscalité intéressante. Après 8 années de détention du contrat, David pourra retirer jusqu’à 4600 euros de gain par an, sans être imposé. Une somme propice à compléter sa future pension de retraite . Les sommes restantes sur le contrat à son décès seront transmises à la personne de son choix, hors droits de succession si elles sont inférieures à 152.500 euros.

David décide d’investir 100 euros par mois sur son contrat d’assurance-vie. Il utilise le simulateur Boursobank pour évaluer le montant de son capital dans 20 ans. David peut disposer d’une épargne nette (nette de frais de gestion et nette de fiscalité avant impôt sur le revenu) de plus de 30.000 euros à cette échéance, avec:

  • Un rendement annuel de 2,78% par an,
  • Un contrat investi à 60% en fonds en euros et à 40% en unités de compte.

David ouvre un PER pour investir en Bourse de manière plus offensive

Le responsable informatique diversifie ensuite ses placements, en ouvrant un Plan d’épargne retraite. Ce produit est très proche dans son fonctionnement de l’assurance-vie. Toutefois, sauf exception (achat d’une résidence, chômage...), l’argent est bloqué jusqu’à l’âge de la retraite du souscripteur. David choisit d’investir 200 euros par mois dans son PER. Celui-ci sera investi entre des fonds en euros et des unités de compte.

Pour David, l’intérêt de ce placement est aussi de lui permettre de baisser le montant de son imposition. En effet, les versements réalisés sur un PER peuvent être déduits du revenu imposable du souscripteur, dans la limite de 10% de ses revenus imposables. Pour connaître le montant de ses réductions d’impôt, David doit multiplier les sommes investies chaque année (2400 euros) par son taux marginal d’imposition (30%).

Chaque année, le cadre dans l’informatique pourra ainsi déduire 720 euros de son assiette d’imposition. Autrement dit, son effort réel d’épargne sera de 1680 euros (2400 - 720). Avec ce nouveau contrat, David choisit d’aller chercher davantage de rentabilité. En accord avec son gestionnaire, il va opter pour les actifs rapportant potentiellement de gros gains. Il place son argent sur des actions, y compris des ETF sur des fonds indiciels, de l’immobilier (SCI et SCPI) et sur des SICAV, pour s’assurer des revenus stables. En estimant une rentabilité moyenne de 5,4% par an, dans 20 ans, David disposera d’un capital d’environ 209.000 euros.

David ouvre un PEA et décide de faire du stock-picking sur des actions

Pour diversifier encore ses investissements, David ouvre un Plan d’Epargne en Actions (PEA). Ce compte-titres permet d’investir dans des entreprises françaises et européennes, tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse. Après 5 années de détention, les gains réalisés (plus-values et dividendes) sont en effet exonérés d’impôt sur le revenu mais restent soumis aux prélèvements sociaux. David décide d’investir 100 euros par mois dans un PEA en gestion libre.

A savoir: Le PEA est plafonné à 150.000 euros de versements. Mais il est possible d’ouvrir un PEA-PME, dont le plafond est fixé à 225.000 euros.

Sensible à l’environnement, David alimente son PEA avec un ETF répliquant l’évolution d’un indice composé d’entreprises évoluant dans les énergies renouvelables. Il repère notamment l’iShares Global Clean Energy, négocié autour de 16 euros. En parallèle, David va faire du stock-picking et acheter lui-même des actions d’entreprises françaises et européenne «vertes».

Bon plan: Les frais de gestion des ETF sont peu élevés et ils permettent d’investir hors-Europe, tout en bénéficiant des avantages fiscaux du PEA.

Un ETF MSCI, qu’est-ce que c’est?

Toujours dans une logique de diversification, David va investir dans un ETF répliquant l’indice MSCI World, pour Morgan Stanley Capital International indexes. Ce tracker lui permet d’investir hors Europe. Plusieurs ETF MSCI World existent. Ils offrent une exposition aux principales entreprises des pays développés, et notamment celles implantées aux Etats-Unis (Apple, Alphabet, Tesla…).

6 commentaires

  • 16:43

    Aller rue Vivienne Paris et acheter des pièces en or avec valeur faciale pour éviter tva et taxes a la revente me semble une bonne idée.


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